Sommaine

En matière de banque le mot agio, (qui vient sans doute de l’italien « agio = aise ») est l’ensemble des frais prélevés par la banque pour vivre et faire fonctionner les comptes bancaires de ses clients. Ce sont les frais perçus dits aussi intérêts et commissions.

D’où viennent les agios ?

Ces frais sont tarifés à l’occasion des demandes des clients pour l’ensemble des opérations qui ne seraient pas courantes. Mais le terme agio est plus connu pour désigner les frais ou intérêts prélevés lors d’un découvert sur un compte courant. Et nous allons tout de suite faire cesser une légende : que le découvert soit autorisé ou pas la banque prélève des frais bancaires donc des agios.

Les agios creusent la dette du client vis-à-vis de l’institution financière. Le mécanisme est le suivant : vous devez de l’argent à votre banque, car vous puisez dans une réserve d’argent que vous ne possédez pas.

La banque vous y autorise ou pas, découvert autorisé avec un plafond, ou non autorisé

Le plus souvent la banque facture des agios et des commissions d’intervention qui accroissent les frais globaux d’un découvert.

Comment sont calculés les agios ?

Les intérêts ne sont pas les mêmes lors d’un découvert autorisé : le plus souvent le taux est de 7%, mais peut varier suivant les banques.

Pour un découvert non autorisé, les taux évoluent dans une fourchette de 16% à 18%. Le calcul des agios tient compte de la durée du découvert, exprimée en jours. La somme empruntée (donc, le débit bancaire) est soumise à un taux d’intérêt annuel.

Agios = montant du découvert de 1000 € x durée du découvert de 20 jours x taux de la banque de 14 % / nombres de jours d’une année type soit 365. Ce qui donne une somme de : (1000 x 20 x 14%) / 365 = 2 800 / 365 = 7,67 € d’agios sur la période. Auxquels il faut ajouter des frais fixes d’intervention.

Est-il possible d’éviter de payer des agios ?

Le mieux pour éviter de payer des agios élevés est de choisir la meilleure banque du marché à partir de ses tarifs. Cependant, sachez que la négociation avec votre conseiller est toujours possible.

Les relations humaines ou commerciales de longue durée basées sur la confiance autorisent des demandes de rétrocession de frais totale ou partielle

Une lettre de demande d’indulgence est le plus souvent bienvenue et prouve s’il en était besoin de la bonne foi des clients. Et petite astuce parfois oubliée : vous avez de l’argent sur un livret, mais ce crédit n’empêche pas le découvert sur un compte ; cependant il prouve que votre situation débitrice n’était qu’accidentelle.

Vous pouvez faire en sorte de programmer des versements réguliers du livret sur le compte pour éviter des soucis financiers.

Surtout n’ayez pas peur d’aller voir votre conseiller pour discuter avec lui de votre situation. Un crédit de courte durée vaut mieux parfois qu’un découvert permanent.

Votez !