Il existe deux types de livrets d’épargne. Les livrets d’épargne réglementés (Livret A, LDD, LEP) et les livrets d’épargne non réglementés.

Pour résumer, les premiers bénéficient d’une exonération fiscale et les seconds sont imposables.

Cependant, les deux peuvent être intéressants, voyons donc leurs différences et rentrons un peu dans les détails, en parlant de la fiscalité des comptes d’épargne non réglementés.

Différence entre les livrets réglementés et les livrets non réglementés

Les livrets réglementés permettent de se constituer une épargne de précaution à court terme, disponible et liquide. Ce placement est sans frais et très peu risqué, car il est contrôlé mais garanti par l’État. Ce qui le rend intéressant en temps de crise. Cependant, il est très peu rémunéré.

Pour ces livrets réglementés, le taux de rémunération est fixé par l’État et chaque personne ne peut en détenir qu’un seul. Le must bien sûr est qu’il est exonéré d’impôt

Les livrets non réglementés, eux, sont à peu de chose près tout l’inverse. Leur taux est fixé par les banques donc il peut être potentiellement plus élevé que celui des livrets réglementés. Le montant des dépôts est plafonné mais beaucoup plus élevé, il peut en effet atteindre des millions d’euros (sachez que jusqu’à un certain montant les fonds sont également garantis).

Enfin, il est possible d’en posséder plusieurs. Cependant, il est important de savoir que leurs intérêts sont soumis à des prélèvements sociaux et sont imposables.

Voyons justement la fiscalité d’un compte non réglementé.

La fiscalité pour un compte d’épargne non réglementé

Il peut donc être intéressant de posséder un compte d’épargne non réglementé si vous avez bien sûr déjà ouvert des livrets d’épargne réglementés et que ceux-ci ont atteint leur plafond.

Cependant, il est important de prendre en compte la fiscalité. En effet, contrairement aux livrets non réglementés, les comptes d’épargne réglementés sont imposables.

Depuis le 1er janvier 2018, les intérêts bancaires des comptes non réglementés sont soumis à un prélèvement forfaitaire unique (PFU) qui est de 30%.

Il est, en fait, réparti en deux impôts distincts : 12,8% d’impôt sur le revenu et 17,2 % de cotisations sociales.

Le prélèvement se fait à la source, c’est-à-dire directement par les banques dans lesquelles vous possédez vos livrets.

Il faut savoir tout de même que l’épargnant a le choix de l’option fiscale en fonction de son revenu.
En effet, il peut choisir, s’il possède un faible revenu ou si l’option est plus avantageuse pour lui, que les intérêts de ses livrets soient ajoutés à ses revenus. L’impôt sera donc soumis normalement au barème progressif d’impôt sur le revenu, mais il faudra tout de même s’acquitter des 12,8 % représentant les cotisations sociales.

Ouvrir un compte d’épargne non réglementé peut donc être une option intéressante selon votre situation. Pour cela, pensez à vous rapprocher des banques en ligne. En effet, il apparaît que les banques en ligne, ayant moins de frais de fonctionnement que les banques traditionnelles, peuvent proposer des conditions et des taux parfois plus avantageux.

De plus, elles peuvent proposer parfois des taux boostés pour une certaine durée ou pour les nouveaux clients, c’est ce qu’on appelle les « super livrets ».

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